Voilà ce qui arrive...

… quand on choisit son médecin sur les pages jaunes. En l’occurrence je cherchais un dermatologue, rapport à des « bactéries » que j’ai sur le pied depuis des années. Ma dernière (et seule) rencontre avec l’azote liquide m’ayant laissé un mauvais souvenir, je repoussais au maximum l’idée d’aller voir quelqu’un – que je ne connais pas – qui allait me regarder sous toutes les coutures. Enfin les pieds seulement, mes les pieds, c’est un peu personnel quand même.

Je me suis donc mise à la recherche d’un dermatologue selon mes propres critères : une femme, absolument, et sur le chemin de mon travail pour éviter que je marche trop. Je décroche un rendez vous 2 jours plus tard.
A l’heure du rendez vous moins 15 minutes, je suis encore en train de chercher l’emplacement du cabinet. Me fiant à mon sens (absolument fiable) de l’orientation, je mets bien 10 minutes à trouver le numéro 37 de ladite place. J’entre dans une cour d’immeuble, il y a 3 entrées, minimum. Me voilà à chercher le nom sur tous les interphones. J’arrive, pile à l’heure (ce qui ne sera pas son cas, bien sûr).
Je me dirige vers la salle d’attente. Hm ça ressemble peu à toutes les autres salles d’attente que j’ai pu voir jusqu’à présent. Je me croirais en visite au château de Versailles. Une hauteur sous plafond d’au moins 5 mètres, des murs vert d’eau agrémentés de filets dorés. Il ne manque plus que le portrait de Louis XIV et on s’y croirait.
Je m’assois sur un des 2 canapés qui représentent quasiment la seule décoration de la salle d’attente. Il y a un silence pesant, je me sens mal à l’aise. Je fais un tour et je découvre que le co-médecin (qui partage l’appartement qui sert de cabinet) est chirurgien esthétique. Et elle n’a pas besoin de catalogue, je vous assure, son plus catalogue c’était elle. Je me demande si quelqu’un est en train de se faire aspirer sa graisse pendant que j’attends. Ou pire. Je me sens mal à l’aise je cherche un magazine qui pourrait me sauver (au hasard : Closer). Raté, ici, si tu n’aimes pas l’architecture, et bien tu n’as rien à lire.
Je suis à deux doigts de prendre les jambes à mon cou, je n’aime pas du tout cet endroit. Mais la dermato arrive. Elle m’examine 5 min, je n’aurai pas le droit de rendre visite à l’azote liquide aujourd’hui, il faut faire un traitement homéopathique et revenir dans 2 mois.

« Mais attention, le traitement ne fonctionnera que si vous êtes motivée. »

Ouais mais bon c’est pas que je suis pas motivée pour me soigner (quoique), c’est juste qu’elles sont pas motivées pour partir elles.

Je vous remercie ça fera 28 €. (J’ai compté ça fait 336 € de l’heure, j’ai donc trouvé comment devenir riche)

Comments

[Ashley]

28e ça va c'est le tarif conventionné, parce qu'en général les dermatos comme ça avec cabient qui se la pètent, c'est cher (moi c'est 60€, youpi)
Et en plus, imagine l'inverse. L'autre jour je vais chez une amie de Victor (avec lui bien entendu), je rentre dan sle salon et arg mon Dieu je me sens mal, Victor me demande ce que j'ai, pourquoi ej suis bizarre. En fait ce salon ressemblait comme deux gouttes d'eau à la salle d'attente de ma gynéco... Je te raconte pas la soirée de merde