Une heure plus tard

Mon portable sonne et j'étais très étonnée de voir que Guillaume m'appelait puisque son portable était chez lui. Après une seconde d'hésitation, j'ai décroché. C'était bien lui qui m'annoncait tout fièrement qu'il s'était enfui de l'hôpital.. Je lui ai demandé s'il trouvait ça malin, et il a commencé à m'insulter, à me demander de quel droit j'avais appelé les pompiers, de quel droit j'avais pris la décision de ne pas le laisser mourir, si c'était pour soulager ma conscience... Je laissais dire, de toute manière quand Guillaume parle on ne peut pas en placer une (la dernière fois avec Dorothée on s'est amusée à compter le nombre de mots que j'avais pu dire dans la conversation). J'ai fini par lui raccrocher au nez. Il m'a rappelée aussitot j'ai laissé le portable sonné et j'ai appelé un de ses copains pour qu'il aille chez lui et je lui ai demandé de me tenir au courant. Il était 15h et j'avais bien l'intention de ne pas me laisser pourrrir ma journée par ces conneries, j'avais franchement autre chose à faire, c'est réellement ce que je pensais à ce moment là.