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Plus belle ma vie
18 juillet 2006

Lundi 2 juillet

Nous étions début juillet, cela faisait un peu plus d'une semaine que nous étions en "break". Guillaume m'a appelée quand je sortais du travail. Il m'a annoncé que son medecin l'avait mis en arrêt maladie, qu'il prenait des antidepresseurs et qu'il voulait absolument me voir le plus vite possible car il avait quelque chose à m'annoncer. J'étais réticente au début, mais il m'a indiqué que si j'avais peur, on pouvait se voir ailleurs que chez moi.
On s'est donné RDV à la vrasserie de mon quartier quelques heures plus tard.
Quand je l'ai vu je l'ai trouvé tellement beau... On a discuté pendant près de deux heures. Il m'a indiqué qu'il souhaitait qu'on se sépare, que j'avais raison que notre couple irait trop mal par la suite, que nous avions été trop loin.
Qu'il me souhaitait d'être heureuse et qu'il voulait que je retrouve vite quelqu'un, il ne voulait pas que je reste enfermée dans cette histoire.
Il m'a offert un cadeau d'anniversaire, et je me suis mise à pleurer. Je savais que je perdais quelqu'un qui m'aimait énormément, moi je savais que je l'aimais encore mais je ne pouvais qu'etre d'accord avec lui: nous sommes tous les deux trop rancuniers pour oublier ce qui a pu se passer. Que puisque j'avais raconté à mes parents ce qui s'était passé en vacances, ils ne l'accepteraient plus jamais, ça serait trop difficile pour eux. Ma mère d'ailleurs m'avait dit qu'elle ne souhaitait pas que je retourne avec lui, et je ne me voyais pas aller contre la volonté de ma mère même si j'aimais encore Guillaume.
J'avais à ce moment dans la tête ce que me répértait ma mère quand j'étais plus jeune et que j'avais des peines de coeur d'adolescente (vous me direz que ça n'a pas beaucoup changé depuis!): que si on était fait l'un pour l'autre, on se retrouverait. Mais je savais bien au fond de moi, même si c'était dur à admettre, que je ne le retrouverai sans doute jamais.
Quand nous nous sommes séparés, nous nous somems serrés si forts dans les bras l'un de l'autre... en se promettant d'être les meilleurs amis du monde. J'avais uen irresistible envie de l'embrasser mais je ne faisais au contraire que pleurer. Il 'ma embrassé tendrement sur le front et je suis partie sans me retourner, ça aurait été trop dur de ne pas courir vers lui. Je venais de tirer un trait sur 5 mois d'histoire, un peu malgré moi je l'avoue.

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