La suite des vacances

L'hôtel a indiqué à Guillaume qu'il n'était pas possible de rentrer à Lyon, qu'il fallait prévenir au moins 3 jours à l'avance.
Les reproches continuaient d'affluer, de la part de tous les deux. J'ai appelé Dorothée, qui m'a conseillée de profiter à fond de mes vacances, alors j'ai décidé de faire comme si Guillaume n'était pas là. Je ne le verrai que pour manger et dormir.
On a fini par se rabibocher mais l'acalmie ne fut que de courte durée. Dans la nuit nous avons recommencé à nous engueuler: lui ne pardonnait pas ce que je lui avais dit et je ne lui pardonnais pas ce qu'il m'avait dit, que je ne valais pas un clou par rapport à son ex, que si elle était encore vivante il ne serait pas avec moi mais avec elle. Je sais bien qu'il disait cela sous le coup de la colère mais ça m'a mis hors de moi, je me demandais ce que j'avais bien pu faire pour en arriver là, je ne l'ai jamais trompé, je ne lui ai jamais menti...
Le matin, exaspérée et fatiguée de toutes ces disputes, j'ai décidé d'aller voir le lever de soleil sur la plage. J'étais seule et un employé de l'hôtel est venu voir ce qui se passait, il s'est assis à côté de moi et on a discuté du temps qu'il allait faire. Ca me faisait du bien de penser à autre chose. Je fumais une cigarette et quand je l'ai eue terminée, je me suis levée, ilé tait inutile de rester sur une plage à 6h du matin. C'est à ce moment que j'ai aperçu Guillaume derrière moi. Je me suis dirigée vers lui et je me suis assise, pour qu'on discute. Je lui demandé ce qu'il faisait là. Il m'a demandé de partir, que si je ne partais pas il allait faire un malheur. Que dès qu'il avait le dos tourné je me précipitais avec un autre mec. J'ai compris ce jour là qu'il était archi jaloux et qu'il l'avait caché tout ce temps. J'ai amrqué un temps d'arrêt et il m'a regardé les yeux pleins de colère me hurlant "s.... casse toi, mais casse toi!!!"
J'ai eu mal, je suis partie, je me suis cachée dans un coin de la plage et j'ai passé près de 2 h au téléphone. Guillaume n'arrêtait pas de m'appeler, mais j'étais trop en colère pour lui répondre...