Dans le grenier de Grand Mère
Vous l'avez compris avec mes derniers posts, je ne vais pas rabâcher à quel point l'histoire est une passion pour moi. Enfin si je rabâche, tant pis pour vous... J'aime aussi beaucoup la couture, la mode, c'est donc naturellement que j'adore les vêtements d'un autre temps.
J'avais commencé en allant récupérer chez Emmaüs tous les Modes & travaux qui étaient édités autour des années 50, je les payait 10 francs à l'époque et il y avait souvent encore les patrons... J'attendais le jour où ce style de vêtements allait revenir à la mode, mais je ne pensais pas que le vintage ferait un boom et que je n'aurais pas besoin de les coudre moi-même!
Mes périodes vestimentaires préférées (mis à part Louis XIV parce que là, il y a quand même peu de chances que je puisse porter les mêmes vêtements voir les mêmes chaussures quotidiennement)
En même temps, je serais pas sûre d'oser marcher avec!
Cela faisait longtemps que j'avais dans l'idée d'aller dans une friperie. D'abord parce que j'adore fouiller dans les vêtements, que ce soit chez Emmaüs ou dans les vides greniers. Ensuite parce que j'adorais l'idée de porter un vêtement déjà impregnée d'une histoire. Mais je ne le faisais pas, je n'osais pas.
Je ne sais pas ce qui m'a pris ce mercredi matin à Toulouse quand j'ai voulou absolument trouver une friperie. Peut-être un éclair de génie? Car je sais qu'à Lyon il n'existe pas de friperie Vintage, uniquement des magasins hors de prix...
Toujours est-il que j'ai traîné ma soeur, un peu malgré elle quand même car ce n'est pas son truc, dans ce petit magasin dont le nom m'avait attirée. Tout de suite, j'ai enlevé de ma tête l'image que je m'étais faite des friperies, genre montagne de vêtements dans des caisses.
Ici tout est bien rangé, trié par type de vêtement. Je me dirige immédiatement vers les robes. Je repère cette petite robe en laine orange très 70'. Je la repose, mais j'avoue que je regrette maintenant de ne pas l'avoir achetée! Puis je virevolte dans le magasin, repérant ici un chemisier, là encore un chapeau, et comble du bonheur: tout un étage de... chaussures! Autant donner de la confiture à une mouche, j'étais fascinée... Une multitude d'escarpins, tous alignés, de toutes les couleurs...
J'en ai essayé une bonne dizaine, mais aucune ne m'allait vraiment. Et pourtant à 15 € la paire, je ne faisais pas la difficile! Au fond se trouvaient les robes de mariées, j'osais à peine les toucher tellement elles me paraissaient fragiles...
Une soirée ne me suffirait pas à vous raconter l'excitation qui s'emparait de moi, surtout quand ma soeur, qui redoublait de patience parce qu'elle ne voyait pas ce que ces morceaux de tissus qui sentent la poussière pouvaient bien avoir comme intérêt, m'a indiqué qu'il y avait... -50% sur toute la boutique! Ni une ni deux j'ai refait le tour pour la dizième fois...
Je suis repartie avec quelques trésors: un blouson en cuir pour mon chéri (25 €), un chapeau cloche (5€), un sac à main pour remplacer celui qui venait de me lâcher (ahhh la contrafaçon, je l'ai payé le même prix, il me durera surement plus longtemps!) et un petit chemisier en lin rose (4 €).
Je pense que cette boutique deviendra vite mon passage incontournable de Toulouse, car en plus du choix des vêtements proposés, des prix plutôt attractifs, la propriétaire est très à l'écoute! Alors ce n'est pas le grenier de Grand Mère, mais le Grenier d'Anaïs, et je suis faaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan.
Message personnel: si vous avez dans vos greniers des vêtements qui prennent la poussière, pensez à moi vous ferez une heureuse, surtout si ils sont des années 50 & 60...
Mon chemisier en lin et mon sac à main d'amûûûr à 5 €
Le sac à main et le chapeau cloche
Info de dernière minute Je suis à paris Demain et Vendredi, je vous donne donc RDV lundi pour les nouveaux posts!